"Nous protégeons la biodiversité et le repeuplement des flores et faunes locales."


138 hectares d'oasis IFF

 

Aujourd'hui, l'ensemble des parcelles de terrain possédé par nos adhérents s'élève à 138,06 hectares.

Le principe des OASIS IFF est de réunir un maximum de propriétaires qui, signant la charte IFF, s'engage à rendre leur jardin, bois ou prairie respectueux de la biodiversité.

Plus nous serons nombreux à garantir des espaces de vie sauvage autour de nos habitations, plus les OASIS IFF prospéreront!



les articles



la carte postale oasis iff

partager ici les photos prises dans nos jardins

Bonjour,

J'espère que vous allez tous bien en cette période étrange et inhabituelle.

Je vous envoie quelques photos "carte postale" histoire de faire vivre le site 😊.

Je vous souhaite une bonne journée, et je l'espère à bientôt.

Aurore DUVAL

Pour nous faire parvenir une carte postale réalisée dans votre OASIS IFF, envoyer votre photo par mail à l'adresse suivante: iffriberac@laposte.net

Sans oublier votre petit commentaire.


la vie sauvage

Faire connaitre la faune qui se cache dans nos jardins grâce au piège photo & vidéo IFF

Encore plus d'images capturées par notre piège photographique et vidéo.

 

Ni confinement ni couvre-feu pour les animaux qui vont et viennent dans cette vidéo:

Les Champs-Élysées au moulin des Bigoussies!

Regardez bien jusqu'au bout car il y a une petite surprise à la fin...

 

Le piège photographique et vidéo est amené à circuler parmi les adhérents d'IFF à qui en fait la demande.


On en discute

Des commentaires à faire, des idées à partager, c'est ici

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On raconte ici...

Muet… ah bon ! :


Il y a quelques temps, avant celui du confinement, je vous contais l’histoire de mon oncle Dédé et de Fouinette.


Il convient que je vous reparle de ce tonton qui, certes sauveteur, n’en étais pas moins braconnier…. Ben oui ! Mais il braconnait de façon particulièrement sélective, à savoir : uniquement le poisson. Il connaissait par le détail la Dronne aux alentours de la commune, les ”recoins-cachettes” de telle ou telle espèce, les bonnes périodes, les bonnes heures, etc…


Il partait avec sa canne et tout l’attirail nécessaire à la panoplie du bon pêcheur de bord de l’eau. Chacun le voyant passer, ”salut Dédé !”, non sans un sourire de malice. Tous connaissaient la suite : Une fois sur place, en bord de rivière, mon oncle monterait sa ligne comme tout bon pêcheur, il attacherait la bourriche à un tronc d’arbre, regarderait bien autour de lui et… se mettrait en maillot de bain, glisserait doucement dans l’eau et commencerait à la palper jusqu’au moment de rencontrer un ventre. Il le caresserait avec douceur, remonterait jusqu’aux ouïes et le bloquerait
soudainement. Quelques secondes après, le poisson était dans la bourriche.
Mon tonton était un fin nageur-pêcheur.


Comme il savait fort bien que nous , les gamins, les gouyassous, connaissions cette ruse et
l’admirions ( ce qui n’était pas pour lui déplaire ), il nous emmenait parfois avec lui pendant les vacances d’été : ”N’oubliez pas vos bottes !”.
Nos bottes aux pieds, mais aussi les gaules sous le bras pour, comme lui, faire croire…
Une fois sur les lieux du futur délit, si personne ne pointait le bout de son nez, nous avions ordre de remonter la rivière en maillot de bain et en bottes, quelques cinquante mètres plus haut pour faire de ”l’eau sale”, une belle eau boueuse à souhait, savamment ”touillée”, qui allait cacher les mains de mon oncle à la vue des poissons. Ils passaient ainsi rapidement de main en bourriche (naturellement les cannes à pêche étaient là, au plus près, pour témoigner de notre honnêteté ).
Puis il y avait les signaux sifflés : un coup c’était ”faîtes ceux qui se baignent” (du monde à l’horizon) et trois annonçaient la fin de la séance, c’est à dire ”venez, la pêche est suffisante pour aujourd’hui !”. Au retour, lors de la traversée du village, les gouyassous avaient parfois, sinon souvent, une démarche à la Tartarin de Tarascon.


(Lorsque mon oncle disait ”la pêche est suffisante pour aujourd’hui”, cela ne concernait ni notre déjeuner, ni même notre dîner - le souper comme j’aime à le dire-, la raison était souvent autre. Bien souvent mon oncle répondait aux demandes que tel ou tel restaurateur, telle ou telle association, tel ou tel particulier lui avaient faîtes et qu’il allait donc honorer. Tonton ne faisait pas que braconner, il s’autorisait un complément de revenu…).


L’histoire ”dite comme vraie” commence ici.
De fait elle me fut (ra)contée…donc…mais à l’époque je n’étais plus du tout un gouyassou, plutôt un presque marié, et je pense encore bien plaisant de la trouver ”vraie”.


De temps à autre mon oncle allait ”pêcher” en étang, selon le genre de poisson qui lui avait été commandé. Un jour, dans l’ensemble de ses prises se trouvait une magnifique carpe, d’une taille fort respectable. Il décida de la garder pour lui.


Une fois sa commande livrée, il rentre au bercail, pose la carpe encore frétillante sur la table, et se sert un bon coup de blanc, pas peu fier de l’effet qu’elle allait faire lorsqu’il l’exhiberait devant sa femme, les enfants, leurs conjoints, les cop… enfin vaut peut-être mieux pas !


”Salut Dédé !”, ça vient de la cour, c’est la voix de Mimile… le garde-pêche.
C’est le bon gars, presque un pote, pour boire un coup, mais là… il aime aussi à attraper du poisson, sur le vif qui plus est. Son image d’incorruptible ne s’en portait que mieux.


”Salut Milou !”, lance mon oncle tout en faisant de même avec la carpe sous le lit de la cuisine. Il faut une courte explication à ce lit dans la cuisine.
Les fermes ou métairies construites le plus souvent courant XIXème ne comportaient que deux pièces, l’une ”à vivre” l’autre ”à dormir”. La pièce à vivre était intégrative, à savoir que cuisine et salle à manger constituaient une forte entité qui admettait, fréquemment dans un coin, un lit toujours utile et fort bienvenu en maintes circonstances (oyez les multiples intérêts du lit de coin).


”Salut Émile !”, solide poignée de mains, ”entre donc, j’en étais au blanc”.
Le garde, le sourire large, rentre, vu la position du verre de mon oncle sur la table, il sait
automatiquement où s’asseoir.
”Ah c’est une bien belle journ…” et patati et patata… d’un verre sur l’autre.
Tout à coup, venant de dessous le lit, de sérieux coups sur le plancher ”paf !, paf !, paf !” (ou flop?,flop?, flop?”).
”Bon Dieu la chienne ! T’arrêtes oui !”
Re-paf ou… flop.
”Ça suffit la Mirka” (avec un k s’il vous plaît ; mon oncle était, depuis la résistance, un fervent du parti communiste).
”Elle va bientôt mettre bas et prépare sa maternité, son coin tranquille, pas trop loin de nous”.
Re-paf ou… déjà beaucoup plus flop.
Tonton a l’ouïe discriminative, elle sait que c’est la fin. ”Voilà, coucher ! C’est bien mon chien (eh oui, on ne disait pas c’est bien ma chienne).
”Mimile, un autre ?”, avec soulagement, ”allez, pour le retour à la maison”.
”A ce propos lui dit mon oncle, si tu croises la Nénette (ma tante) tu ne dis rien à propos de la Mirka, et pareil avec Mauricette (l’épouse du garde),. Elles en feraient encore toute une affaire de ces sales chiens qui …”
”T’inquiètes pas” dit Émile en se levant, ”Je serai muet… comme une carpe” et esquissant un large sourire, dont sa belle moustache gauloise masquait partiellement l’ironie, il traversa la cour en sifflotant.
Je me demande combien de temps mon tonton a du se demander s’il ne venait pas de passer pour un couillon…


Cette histoire me fut racontée l’été suivant. Par qui ? Par le garde-pêche pardi ! Toujours avec un large sourire sous la moustache. Elle me fut confirmée l’année suivante par mon oncle lui-même qui trouvait encore étrange que personne au village n’en ait fait matière à rire. Émile, certes incorruptible mais sacrément bon bougre !


Alain Gassion


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Osons Bio est l’association bio et local du Ribéracois, en Dordogne (24). L’association a pour principal objectif d’aider les restaurants collectifs à introduire des produits bio et locaux dans leur habitude de consommation, mais aussi de sensibiliser la population au « bien manger ».

 

https://osonsbio.wordpress.com/

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