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Vanryssel gilles

Faune : les oiseaux

Je suis tombé par hasard dans la marmite de l'ornithologie en participant à un stage en Ecosse avec trois ornithologues en 1976.

Depuis, jumelles en bandoulières et guide des oiseaux d'Europe dans la poche, j'ai observé et étudié ces merveilleuses créatures pendant mes vacances et moments de liberté à l'étranger (Norvège, Espagne, Belgique, Pay-Bas, et partout où je vais en France). Depuis mon arrivée en Dordogne, j'ai la possibilité de m'adonner à ma passion plus activement et de la faire partager en encadrant des sorties pour tout public et en intervenant dans les écoles. J'ai ouvert mon champ de connaissances pour emmener enfants et adultes sur des sentiers qui complétent ceux de l'observation sur le terrain (histoire de l'ornithologie, étymologie des noms d'oiseaux, l'oiseau dans l'art, les oiseaux et le réchauffement climatique..). Membre de la LPO, nous avons créé sous l'égide de la LPO Aquitaine une antenne basée à la ferme du Parcot (association "la double en périgord").


teurtroy Anne

FLORE

Après quelques bouleversements familiaux, j’ai été confiée à une de nos grand-mères, j’avais environ 15 ans. Ce fut une grande rencontre. Pour m’occuper, car j’étais éloignée de la fratrie, Grand-maman m’avait donné ses livres de professeur de sciences naturelles et son matériel. Une après midi, j’ai ramassé une fleur et munie d’une vieille flore et d’un vieux microscope, j’ai entrepris de chercher quelle était cette petite fleur jaune. J’ai compté et recompté les pétales, j’ai blémi à l’énoncé de tant de termes savants et je n’aboutissais à rien.
Au bout de plus de 2 heures, ma grand mère qui me trouvait bien silencieuse est venue me voir. Tiens, a-t-elle dit, où as tu trouvé cette Lapsana communis ?
Nous avons passé le reste de l’après midi à bavarder, et j’ai compris le besoin de bases et aussi que derrière le nom d’une plante il y avait plein de merveilles que ma grand mère m’a incitée à rechercher : comment et où pousse-t-elle? qui la mange? d’où vient-elle? …
Ma passion pour les plantes est née ce jour là, avec l’envie de la partager.


teurtroy tavotte

Qu'est-ce qu'un jardin ? Le vôtre, le mien, les autres, ceux que l'on aperçoit derrière une clôture, un mur de pierre sèche, une haie en hiver.

 

Aucun n'est vraiment semblable aux autres, ils sont à l'image de celle ou celui qui le façonne, y travaille, y construit un univers, tous particuliers.

 

Les jardiniers, et les jardinières, plus rares, mais de plus en plus fréquentes, sont certes, pour la grande majorité seuls ou seules à construire leur paradis, les jardins collectifs étant relativement peu répandus, mais il n'en est pas, du moins n'en ai-je jamais rencontré, qui n'aime parler de ce qu'ils sont en train de faire, de ce qu'ils réussissent ou ratent, et de ce qu'ils peuvent partager, échanger, découvrir ou faire découvrir.

 

C'est dans cette optique que j'aimerais animer une nouvelle rubrique de notre association IFF. J'y raconterais mes observations, mes réussites, mes échecs, j'y proposerais mes trop de plants de laitues ou autres semis, j'y recommanderais tel légume ou tel petit fruit, telle ou telle plante susceptible d'attirer les insectes, les oiseaux, à telle ou telle époque et dans tel ou tel terrain, et bien sûr, vous seriez conviés, ce serait le seul véritable intérêt de cette rubrique, à faire de même, à l'aide du signal « commentaire ». J'essaierais d'être régulière à tenir cette rubrique, et si elle avait le moindre succès, ce serait le plus beau cadeau que l'on pourrait faire à ce métier merveilleux qui fut et reste le mien.


EGUILAZ Antonio

Né à Madrid en 1957. Je passais mes vacances de Pâques en Navarre (Espagne) et en visitant ma famille j'ai découvert cette magnifique région. C'est à cette période qu'a commencé mon amour pour la nature et l'environnement. Cet intérêt à grandi peu à peu pendant l’adolescence lors de mes escapades de fin de semaine dans les territoires sauvages de la "Sierra de Madrid" au nord de la capitale. J'ai décidé de m'y installer en abandonnant mes études en 1978 pour vivre en harmonie avec mes convictions écologiques.

 

Venu en Dordogne en visite en 1980, peu après je m'y suis installé.

 

Je suis adhérant d'IFF depuis sa fondation et je fais partie du bureau comme trésorier depuis février 2016.

 

Autodidacte, je me suis intéressé de plus près au chauffage au sol par circulation d’eau à basse température ; aux énergies propres, durables et produites le plus près possible du lieu de consommation, notamment grâce au solaire photovoltaïque et hybride ; aux petits gestes quotidiens qui favorisent les économies d’énergie et d'eau et à la lutte contre le gaspillage et la pollution...


Hurley brian

Grâce à un diplôme d'Ingénieur Chimiste, en 1958, j'ai été employé au Royaume Uni chez "Distillers Company Chemicals" dont le but était "le maximum d'emplois utiles, le respect de l'environnement et des abords des usines, tout en ayant un chiffre d'affaires satisfaisant pour les actionnaires". En 1967, rachetée par BP, cette entreprise est devenue "BP Chemicals" dont je fus directeur de quelques usines prétrochimiques, jusqu'à ma retraite précoce en 1990.
Tout le temps je me suis impliqué dans la protection de la nature (Ligue anglaise de protection des oiseaux, Fondation Wildlife).
Après les années terribles de la mise en place du néolibéralisme sans réglementation (M. Friedman, R. Reagan et M. Tatcher, la "dame d'enfer") j'ai quitté l'Angleterre et en 2000, nous nous sommes installés, Helen et moi, en Dordogne sur un terrain d'1,1 hectare dont nous avons fait une "trame verte" pour permettre à la flore et à la faune locale de s'installer. En 2010, avec Isabelle, Joseph, Arielle et Thierry, nous avons fondé l'IFF.
Aujourd'hui nous constatons que la nature se meurt à cause des impératifs néolibéraux de la croissance.
Mais nous avons besoin d'énergie et parmi nous plusieurs utilisent des énergies "propres" (solaire thermique, PV et panneaux hybrides, pompe à chaleur, éolienne, voiture électrique).
Ces démarches concrètes, qui font appel à des PME locales, montrent que malgré les subventions étatiques qui favorisent les grandes centrales polluantes et dangereuses, des particuliers et des communes ont su choisir un meilleur chemin.

Nous partageons nos expériences, mauvaises ou bonnes, et donc spécialisé sur l'énergie (veuillez voir l'article à venir sur la transition énergétique), je me ferai un plaisir de répondre à vos questions.


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