COMPTEUR LINKY : quelques éléments de réflexion et d'action

L'installation obligatoire du compteur Linky est annoncée et programmée. Or des études diverses concluent à sa nocivité physique et son danger par rapport à la liberté démocratique.

Il existe des modèles de lettre de refus d'installation : http://antennes31.org/lettres-types-linky/ et sur le fond et les détails de l'affaire Linky, nous ne pouvons que recommander la lecture des nombreux articles d'Annie Lobé, Journaliste scientifique indépendante : http://www.santepublique-editions.fr

Voici une page d'information rédigée par un militant de Haute Garonne et annotée par L'IFF mise à disposition de toute personne désireuse d'apprendre et de faire savoir :

 

Bientôt chez nous : les nouveaux compteurs LINKY et GASPAR..... non merci !

 

C'EST UN RISQUE NON NÉGLIGEABLE POUR NOTRE SANTÉ ET NOS FINANCES !

 

ERDF va prochainement généraliser l’installation des compteurs connectés (« intelligents ») ou « smart meter », les compteurs Linky. De même pour le gaz (Gazpar avec zone ATEX) et ensuite pour l’eau. Ces compteurs ne rendront aucun service supplémentaire aux utilisateurs qui devront en supporter les coûts ! Par ailleurs il existe des risques avérés, techniques, d'intrusion sur la vie privée et surtout pour la santé.

 

Nous devons nous informer, informer nos voisins, famille, amis, … et résister. L’Allemagne refuse ces compteurs, ce n’est plus obligatoire en Belgique, en Angleterre, au Canada, ils sont démontés en Californie..

 

Ces compteurs « intelligents » permettent de mesurer la consommation instantanée en temps réel de chaque appartement et maison en envoyant les données par Courant Porteur en Ligne, jusqu’au transformateur, puis par GSM vers les opérateurs. La technique CPL consiste à ajouter une modulation basse à moyenne fréquence sur les installations de distribution et domestique. Il en résulte un champ électrique non négligeable, car nos installations ne sont pas prévues pour cela (il faudrait des fils blindés).

 

Pour les opérateurs, l’intérêt est de connaître très finement les consommations instantanées pour mieux optimiser les réseaux, et de réguler les pics de consommation par délestage. Par ailleurs les compteurs traditionnels ne mesurent pas l’intégralité de la consommation (Cosinus Phi), cette perte est déjà prise en compte dans le prix de l'électricité, ce ne sera plus le cas avec ces nouveaux compteurs électroniques et on nous la facturera une seconde fois (voir la note en fin d'article). Enfin il sera possible de gérer la puissance souscrite à distance, sans intervention manuelle.

 

Il n’y aura plus de relevés manuels, donc 2000 emplois supprimés dans un premier temps.

 

L’investissement en France est estimé à 7 Milliards d’Euros, sans compter l’obsolescence (15 ans maximum par rapport à 40 à 60 ans aujourd’hui).

 

Les Risques sont importants.

 

De nombreux cas d’incendie spontané de ces compteurs, des pannes non expliquées de matériel existant (TV, ordinateur, domotique…), immédiatement après l’installation de ces nouveaux compteurs ont été signalés. La sensibilité des compteurs ne tolère aucun dépassement de puissance, il disjoncte !

 

Les bilans financiers sont défavorables pour le consommateur, dans tous les cas votre facture va augmenter. Il faudra bien payer les investissements et le renouvellement plus fréquent du matériel!

 

Il y a risque de piratage des données, voire du réseau à grande échelle, possiblement un black-out.

 

C’est une intrusion majeure dans la vie privée, il est en effet possible de savoir si le logement est occupé ou pas, par combien de personnes, quels sont les appareils en service, … y compris par les hackers et cambrioleurs.

 

Les risques sanitaires : augmentation imposée des rayonnements dans chaque habitation, sans possibilité de coupure par l’utilisateur. En effet les signaux CPL injectés vers les compteurs se propageront dans toutes les installations domestiques, jour et nuit. Par ailleurs cela nécessite l’installation supplémentaire de milliers d’antennes GSM. Tous ces rayonnements sont classés « potentiellement cancérigènes » depuis le 31 mai 2011 par le Centre International de recherche sur le cancer, qui dépend de l'OMS,et vous n’aurez plus le choix de les couper. (voir sur le site de l'ARTAC, association pour la recherche thérapeutique anticancéreuse, http://www.artac.info). Vous n'avez pas intérêt à être électrosensible, ou enceinte ou jeune enfant !

 

Tous ces risques techniques et sanitaires sont explicitement rejetés par ERDF dans leurs nouvelles conditions générales de vente 2015 et non pris en compte par les assurances (exclusion des risques liés aux CEM).

 

Que faire ? Il faut s’informer et informer nos proches et surtout propager l’information.

 

On peut s’opposer à l’installation de ces compteurs, pas de pénalité financière si refus, mais attention, il y a des cas de passage en force en France. Les mairies (ou groupement de communes) sont propriétaires des installations entre les concentrateurs et les particuliers, on doit donc leur notifier qu’ils seront tenus pour responsables en cas d’incidents. Différents modèles de lettres types, à envoyer à ERDF et au maire de votre commune en recommandé AR sont disponibles au travers des liens ci-dessous.

 

La difficulté c’est qu’il faut résister au niveau des quartiers et des villes ; en effet si vous refusez le compteur mais que tous vos voisins l’acceptent, alors les signaux CPL rentreront quand même chez vous !

 

 

Robin des toits : http://www.robindestoits.org/

Next-up : http://petition.next-up.org/

Stéphane Lhomme : http://refus.linky.gazpar.free.fr/

 

Note :

Aujourd’hui, nos compteurs électriques comptent l’énergie consommée, exprimée en kWh. C’est la multiplication de la puissance inscrite sur votre appareil (en Watts ou kW -c-à-d mille Watts- pour les gros consommateurs) par le temps d’usage en heures. Mais il y a deux types d’appareils: ceux qui chauffent ou qui éclairent par effet Joule (grille-pain ou lampe à incandescence). Dans ce cas, ceux qui se rappellent leur copain Joule du Lycée: W= Vit (V=220Volts, i en Ampères, t le temps, W l’énergie).
L’autre type contient des bobinages de cuivre autour de noyaux de fer: moteurs, transformateurs, tubes fluos, et tout appareil électronique qui pèse lourd (il y a du fer dedans). Une part du courant circulant dans l’appareil, jusqu’à 50%, ne sert qu’à l’aimantation des noyaux de fer et n’apporte pas d’énergie au consommateur et donc n’est pas comptabilisée par nos compteurs actuels. Par contre, ce courant chauffe les fils d’Edf à ses frais et en plus, techniquement c’est un problème. Les gros consommateurs industriels paient pour ce courant dit réactif (avec un compteur spécial) ou le fabriquent chez eux.
C’est pour ça que, si les nouveaux compteurs, au lieu de facturer l’énergie consommée facturent l’intensité consommée, active plus réactive, la facture ne peut que monter puisque vous aller payer aussi l’énergie réactive qui ne vous donne rien.

Quels sont les appareils électriques munis de moteur dont le compteur Linky mesure la consommation : le lave-linge, l’aspirateur, les robots ménagers, l’outillage pour le bricolage, les ventilateurs, les climatiseurs, les pompes à chaleur, les appareils munis de tranformateurs et/ou de batteries rechargeables (téléphone portable, ordinateur fixe et portable), imprimante, scanner, hifi, etc. bref tous les appareils électriques sont munis de moteurs, à l’exception de ceux qui produisent de la chaleur au moyen d’une résistance : radiateur, ballon d’eau chaude, four, plaque de cuisson, grille-pain, bouilloire, fer à repasser. Quant aux ampoules basse consommation fluocompactes, dont le Cosinus Phi est de 0,5, leur consommation mesurée (et facturée) va doubler. De plus, il faut savoir qu’après avoir été rendues obligatoires, ces ampoules sont d’ores et déjà interdites au niveau mondial à l’horizon 2020 par la Convention de Minimata, signée le 19 janvier 2013 à Genève par 140 Etats dont la France, en raison de leur teneur en mercure.

 

Anne Teurtroy